Mardi 23 juin 2009 à 1:20

Curiosité que le monde magique d'Internet. Un jour, par un élan de volonté pseudo-biographique, on se lance dans la création d'un blog, un espace "personnel" on l'on vient entasser le bordel qui traîne dans notre tête. Puis après quelques semaines, on l'oublie, on y repense de temps à autres, puis on l'oublie de nouveau. Et puis un jour, quelque chose en vous vous fait y revenir. Déposer brièvement quelques lignes parce qu'on en a ressenti le besoin.
Le besoin, entendez-vous ça ? Comment pourrais-je avoir besoin de déblatérer un flots de futilités sur un rectangle blanc ? 
Mais soit, me voilà.

Si je regarde ma dernière publication, je me dis que depuis décembre, je n'ai rien fais. J'ai subit, j'ai attendu, espérer et son contraire, j'ai vu et revu cent fois les mêmes visages, j'ai suivit et j'ai décroché. Depuis décembre j'ai vécut ma vie de lycéen lambda. Fondu dans la masse comme je le fais depuis que je suis petit. Surtout, ne pas déranger. Et j'ai pesté nuit et jour contre cette routine qui m'accompagne depuis si longtemps déjà.
Puis il faut que ça s'arrête.
Une semaine.
6 jours - "J'ai encore le temps, c'est dans longtemps "
   5 jours - "Rien d'alarmant !"
4 jours - " C'est bientôt quand même..."
3 jours - " Il me reste 3 jours, ça va ! Profitons ! "
2 jours - " Après demain, tout sera fini"
1 jour - "Demain je partirais d'ici. Demain je quitterais mon cocon verni dans lequel j'évolue depuis plus de trois ans."
D-Day - On se retourne une dernière fois vers ce lieu si familier, tellement que l'on en a oublié les couleurs criardes qui mettent du bâume au coeur.

Et on dit adieu à tellement de personnes à la fois que forcement, on se sent mal, c'est déroutant. " A une prochaine ! " lance-t-on sur un air faussement joyeux, car on sait qu'il n'y aura surement jamais de "prochaine" et que ces gens là, tu les barres de la liste. Parce que ces gens là ne sont pas tes "amis", juste des gens avec qui tu échangeais quelques mots à l'occasion, entre deux couloirs. Et même s'ils ne représentaient pas grand chose dans ta vie, finalement, ils faisaient partie de ton quotidien, et en trois années, bougre d'idiot, tu t'y étais attaché.
It is over mates. Farewell.
"Et Monsieur Dulorier disait - But, c'est la vie"


Et nous continuons d'avancer.
 

Par Distantwaves le Lundi 29 juin 2009 à 17:10
Bougre d'idiot, tu t'y étais attaché. Tu sais que j'ai ressenti exactement la même chose, à comprendre que ces visages anonymement quotidiens se floueront bientôt dans notre mémoire pour ne laisser que l'empreinte vague du "bon temps" que l'on passait au lycée. Grâce à eux, finalement.
Par http://www.purebmxshop.fr le Mercredi 27 juillet 2016 à 2:53
Et dans un mouvement plutôt curieux tout se rejoint.
Par Vans Pas Cher le Mardi 11 octobre 2016 à 5:31
J'aime ces moments dans lesquels tout converge.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://saynotl.cowblog.fr/trackback/2865372

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast