Vendredi 24 juillet 2009 à 3:44

Décider après 40h sans sommeil de jeter une oreille à ce que la plèbe écoute en ce moment. J'avouerais que cliquer sur le symbole ► à côté de When Love Takes Over de David Guetta, à été un moment particulièrement difficile. Mais enfin, prêter attention à la musique populaire de temps à autre, c'est bien - Tout jugement gardé, cela va de soi. On ne dit pas "C'est de la merde", on se contente d'un plus politiquement correct "Je n'aime pas".-
 
Joyeuses paroles scandées avec la voix délicieuse d'une chanteuse de trente ans qui en paraît six et demi et qui résonne "Fuck You Fuck You Fuck You very very much ". L'agacement est un bien étrange phénomène. Mais dans un effort conséquent d'"ouverture d'esprit" on retire tranquillement sa main de la prise.
Ainsi, ce moment est propice à la réflexion, l'esprit n'étant pas embrouillé par les trois accords qui se succèdent frénétiquement tout au long de ces trois minutes de musique.
La musique n'était pourtant pas le sujet de la préoccupation nocturne.

Les yeux luttant contre le sommeil, ils les voient tous, les entends tous. Tous scandent des messages d'encouragements, de félicitations. Les mots fusent dans un conglomérat plutôt curieux, on y discerne des phrases, elles croient toutes en vous. Tous sont sur de  votre réussite.
Assis sur sa chaise, jambes croisées, une main jouant machinalement avec les poils naissant du menton. Cerné de noir, l'œil flotte de droite à gauche, s'égare dans la contemplation baveuse de la progression risquée d'une coccinelle. Et ces robes, ces parfums, ces parures se gaussent en plaisanteries plus ou moins hilarantes. Et qu'importe la taille de la robe, ou l'allure des vêtements, les mêmes mots reviennent. 

ConfianceRéussiteSuccèsAvenirPageGaufresPassionRêveAmbitionSoutienAdulteIndépendanceAutonomie

Les mots sont agressifs, leur sens souvent tronqués, sont sincères mais dépassent la réalité. Les mots sont unanimes, la réception est incertaine, vague. Le cerveau s'active, repasse son possesseur en revue, trouve les erreurs et les montre au grand jour en les amplifiant. Mais les barbes et les robes ne les perçoivent pas de la même manière que le cerveau. Les mots justes arrivent eux aussi, donnant raison aux bijoux et aux cravates.
Au fond, ils savent quoi les cravates et les robes à propos des machines du cerveau ?




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Et Cambronne veillait sur la musique populaire


 

Jeudi 23 juillet 2009 à 18:31

Battements de paupières douloureux. Battements de paupières irréguliers. Battements de paupières toujours plus long
Fermer les yeux, quelques secondes, les notes se faufilent, s'entourent tout autour de toi  - lointaines
Et le chanteur s'époumonait; il a peur du noir.

La tête appuyée sur le mur bleuasse, les paupières fermées, la respiration difficile, la visage rougi et bardé de trous, sa grand silhouette voutée .Il manquait cruellement de grâce. Grandir ne l'avait pas arrangé. Il se revoyait enfant, vêtu  de son pyjama noir et blanc et de ses chaussons rose fluo. Soupirant, la photographie retomba dans le tas de vieux clichés. L' évidence était sous ses yeux. Depuis plusieurs des jours, les volets ne s'étaient pas ouvert, la porte n'avait été que rarement  franchie : Routine installée fermement, toujours les mêmes choses, dans le même ordre.

Et toujours ce truc
qui revenait

C'est dingo finalement un être humain. Complexe et ridicule

http://saynotl.cowblog.fr/images/pontdechevire.jpg
Non... Laissez.

Jeudi 16 juillet 2009 à 19:11

Obsession v.t (lat. obsessio) 1. PSYCHIATR. Idée, sentiment, image souvent absurdes ou incongrus qui surgissent dans la conscience et l'assiègent bien que le sujet soit conscient de leur caractère anormal. 2. Ce qui obsède; idée fixe


- Ses grands yeux verts cerclés de noir -



Mercredi 15 juillet 2009 à 2:01

J'aime ces moments dans lesquels tout converge. Une chose, puis une autre que vous rajoutez, puis encore une autre, puis encore une autre.
Et dans un mouvement plutôt curieux tout se rejoint.
La lumière faussement chaude de la lampe, les notes qui s'enchaînent dans le casque, les images qui défilent devant les yeux.
On se rend compte qu'on a arrêté de respirer, qu'on s'est pour un instant seulement éloigné de tout ça - Puis on réalise ce qu'il ce passe et on retourne en bas.
Cette B.O est parfaite


Ces sons sont si frais, tellement froids et ne devraient pas se fondre avec la lumière jaunâtre.
Harmonie des choses
" There is so much beauty in the world "
Prenez le temps de relever la tête, prenez le temps de poser votre regard sur le monde qui vous entoure. Et vous trouverez surement de la beauté
Trouver une autoroute poétique - Voir cette irruption humaine se fondre dans cette forêt de sapins était plutôt curieux.
C'était pourtant très beau


Dimanche 12 juillet 2009 à 19:17

Heure inatendue pour la rédaction d'un article, la lueur de Mama Luna étant d'habitude plus appropriée aux déblatérations mégalomaniaque  de mon ego. 
Mais elle m'a poussé à le faire. Ce n'est pas de la grande musique, mais c'est une musique juste. Tout n'est pas bon, mais les quelques morceaux avec son piano ont apportés une couleur particulière à cette fin d'après-midi de juillet.
Sa voix presque plaintive, un peu agressive par moment. La langue qui fait trainer les consones. Elle s'éteint presque dans l'aigüe
Mais Elle touche juste. Enfin, elle ME touche juste, et ça me suffit bien.


Et  puis me revoilà encore en train de lutter contre ce besoin de m'auto-consulter sur un divan. Chaise, rectangle blanc qui agresse l'yeux, couleur grise dur à lire sur ce rectangle. Finalement à quoi bon lutter, le rectangle fera bien l'affaire.
Je suis une boussole  (la métaphore est naze mais elle m'amuse, tant pis pour vous ) J'ai le nord en vue. Il y les aimants qui détraquent les boussoles, et quand il y en a plusieurs, ça tourne plus vraiment comme on le voudrait.
Les aimants - En écrivant le mot je comprends pourquoi on les appelle comme ça - sont plutôt terribles. Ils interviennent dans ta vie, tu les accueilles à bras ouverts, leur couleurs et leur formes t'amuse, puis au fur et à mesure boussole et aimants se rapprochent, mais jusqu'à un stade plutôt ennuyeux. Il y a le grand, les grands yeux verts cerclés de noirs. Mais il y a aussi le tout petit aimant, couvert d'une bulle mais qui est tellement puissant.
. La boussole perd le nord, s'agite dans tout les sens, ne s'arrête presque jamais,
Forcement on s'y retrouve pas


Et les balles oranges retrouvèrent le chemin des airs accompagnées de leur amies massues blanches,
Et le saxophone attendait sur son pied,



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