Dimanche 21 février 2010 à 4:34

Constatation amère, lui aussi il est dans la même galère que ce garçon qui se croyait grandit. Un gosse de plus, perdu dans une multitudes de délires pseudo-artistique qu'il aurait voulut à grande échelle. Se levant chaque jour avec l'envie de communiquer musicalement avec un public, de sentir vibrer les planches de bois chauffées par les lumières mi-rouges mi-brulantes.
Et putain, on s'en sortait pas, évoluant selon des fantasmes et des rêves à la réalisation plus qu'incertaine. Baignant dans des bribes de sons des cordes et des crescendos électroniques, vivant pour le tempo swinguant d'un Jazz résonnant dans l'insecte aux longues pattes.

Tempête blanche et paisible qui entoure le refuge de pierre juché sur des rochers millénaires, s'offrant aux caprices des sapins pleurant la neige tombée. Bruissement des flocons et des ailes de l'oiseau affrontant le froid hivernal d'une journée de février trop grise. Il avait souvent rêvé d'un endroit où tout s'arrêterait, s'il avait eu à choisir, il aurait tout arrêté ici, dans le parfait d'un champ recouvert de neige.
Ou peut-être ailleurs

"Down through the centuries, the notion that life is rounded in a dream has been a pervasive of philosophers and poets.
So doesn'tit make sense that death too would be wrapped in a dream ?
That after death, your conscious life would continue in what might be called a dream body.
It would be the same dream body you experience in your everyday dream life, except that, in the post-mortal state, you could never again wake up, never again return to your physical body."

Lundi 15 février 2010 à 2:29

J'ai rêvé d'un temps révolu. Revu des visages familiers qui se sont éloignés, perdus dans des bribes de jeux, perdus dans la folie désertique d'une course dans un manoir perché sur un arbre. Ils riaient encore comme avant. Ils avaient déjà tous perdu leur pensées enfantines, happées par leur univers quotidien.
Ils couraient en rond en chantant des chansons malvenues.
Et puis elle était là, elle riait de ses yeux verts toujours aussi brillants.
Et nous courions dans les pièces du manoir, inquiétés par l'approche de l'horloge qui pointait vers nous ses grosses aiguilles en guimauve.



"I climb the tree to see the world"





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