Lundi 10 août 2009 à 0:39

Concerts au bord de l'eau, clair de lune et pourtant vide intersidéral, touché par aucune émotions, j'aurais dû pourtant, d'habitude j'aurais dû -Mais non. Mots inutiles pour situation compliquée, comme le disait souvent le grand sage Fhen Fong Anh Du Lhu Gahndo : '"C'est la merde"
A l'aide ma la lâcheté habituelle j'ai vaillamment mener mes projets, assuré mes arrières, découvert ce que je voulais en la manipulant, déconstruit des trucs, tout ça en quelques minutes- Chouette résultat, c'est le genre d'occasion que j'aime applaudir. Du coup on perd le goût, moi qui n'avais déjà plus d'odorat, me voilà bien, encore trois sens et un effacement total du monde sera possible.

Merci, toi aussi =)
- That's all folks.

Le palpitant se balançait mollement au bout de la ficelle verte, quelque fois secoué par des soubresauts inespérés, il tentait de résister à l'attraction, l'évidence était devant ses yeux, mais c'est tellement plus chouette de pas la voir finalement. Au lieu de soubresauter il aurait préféré valser, danser sur les pas chauds du Tango ou endiablés du Jazz ou du Rock'n'roll. Il aurait préféré s'afficher comme ces danseurs qui illuminaient les murs de la ville portuaire, enlacés l'espace d'un temps. Enlacés l'espace d'un temps et demi, puis de nouveau séparés.
Finalement il pendait, ridicule à soubresauter, ce pauvre idiot. Cette nuit l'avait rendu fou, bêtement embarqué dans une envolée pendulaire, il riait sans se forcer, riant de tout son coeur en admirant l'astre de la nuit qui luisait derrière lui. Son autre astre était devant, dans l'herbe, s'approchant et s'écartant à mesure du battement du pendule.
S'écartant finalement.
 il était aller trop loin avec ses mots. Il n'avait qu'a regretter ses mots. On m'avait dit pourtant, mieux vaut des remords que des regrets.

Putain, être aussi con est parfois effarant. Voir toujours en fait.


Vendredi 7 août 2009 à 22:37

Aujourd'hui était un jour très particulier. C'était un jour drôle.
Nous étions le :
o7. o8. o9
Et ça n'arrive qu'une fois par an ! Et les baveux qui sont nés aujourd'hui auront pour toute leur vie une chouette date de naissance !

Contemplation Perpétuelle
Ses grands yeux verts cerclés de noirs ont encore bercés ma nuit. Ne laissant pas le temps à la grande aiguille d'effectuer la moitié de son parcours, mon sommeil m'a ramené brutalement à l'éveil, et les  yeux hurlants leur douleur, ma seul angoisse était de me souvenir de la couleur de ses yeux. Vapeurs piratesques et autre remontants Russe auront à nouveau triomphés de ma raison, j'en avais presque oublié cette couleur. Couleur placardée dans ce cercle noir.

Partir se perdre

Mercredi 5 août 2009 à 3:38

Ennui monotone de ces longues journées d'été. Perturbations venues du sud, agitations incéssantes et retour à la normal. 
Fesse audacieusement approchée par des ongles venus faire régner l'ordre sur une zone qui grattait.
Langueur monotone comme il le disait


Evocations des souvenirs d'enfance, tentative pour réinscrire mes moi passés dans quelque chose de plus conscient. Puis on entend père et cousin  évoquant leurs souvenirs. On se dit que leurs souvenirs sont bien meilleurs que les nôtres. S'expliquer pourquoi nos souvenirs semblent si pâles, sans couleurs, ternis avant même de devenir souvenirs. Regrets du temps quasi-révolu de la vie à la ferme, courir dans les champs à la poursuite des moissonneuses batteuses, distinguer les traits tirés des agriculteurs rentrant chez eux après une journée passé à moissonner - Couverts de poussière, méconnaissables. Impression d'avoir raté quelque chose de formidable.
Routes interminablement droites, dirigées par des rangées de platanes feuillus. Le pin qui signifie la fin de la route. Marronier, eucalyptus, saule pleureur, herbe jaunie par le soleil du sud. Pisicine, pain de campagne et confiture de fraise qui s'écoule dans les trous de la mie. Un vieil homme barbu et une petite femme ridée
Montagnes blanches, fontaines gelées, les carreaux pris dans la glace. Un homme barbu, les traits tirés par le temps. Une vieille table en bois étouffant sous la chaleur du poele.
Voix enneigée


Esquisse de larmes

Vendredi 24 juillet 2009 à 3:44

Décider après 40h sans sommeil de jeter une oreille à ce que la plèbe écoute en ce moment. J'avouerais que cliquer sur le symbole ► à côté de When Love Takes Over de David Guetta, à été un moment particulièrement difficile. Mais enfin, prêter attention à la musique populaire de temps à autre, c'est bien - Tout jugement gardé, cela va de soi. On ne dit pas "C'est de la merde", on se contente d'un plus politiquement correct "Je n'aime pas".-
 
Joyeuses paroles scandées avec la voix délicieuse d'une chanteuse de trente ans qui en paraît six et demi et qui résonne "Fuck You Fuck You Fuck You very very much ". L'agacement est un bien étrange phénomène. Mais dans un effort conséquent d'"ouverture d'esprit" on retire tranquillement sa main de la prise.
Ainsi, ce moment est propice à la réflexion, l'esprit n'étant pas embrouillé par les trois accords qui se succèdent frénétiquement tout au long de ces trois minutes de musique.
La musique n'était pourtant pas le sujet de la préoccupation nocturne.

Les yeux luttant contre le sommeil, ils les voient tous, les entends tous. Tous scandent des messages d'encouragements, de félicitations. Les mots fusent dans un conglomérat plutôt curieux, on y discerne des phrases, elles croient toutes en vous. Tous sont sur de  votre réussite.
Assis sur sa chaise, jambes croisées, une main jouant machinalement avec les poils naissant du menton. Cerné de noir, l'œil flotte de droite à gauche, s'égare dans la contemplation baveuse de la progression risquée d'une coccinelle. Et ces robes, ces parfums, ces parures se gaussent en plaisanteries plus ou moins hilarantes. Et qu'importe la taille de la robe, ou l'allure des vêtements, les mêmes mots reviennent. 

ConfianceRéussiteSuccèsAvenirPageGaufresPassionRêveAmbitionSoutienAdulteIndépendanceAutonomie

Les mots sont agressifs, leur sens souvent tronqués, sont sincères mais dépassent la réalité. Les mots sont unanimes, la réception est incertaine, vague. Le cerveau s'active, repasse son possesseur en revue, trouve les erreurs et les montre au grand jour en les amplifiant. Mais les barbes et les robes ne les perçoivent pas de la même manière que le cerveau. Les mots justes arrivent eux aussi, donnant raison aux bijoux et aux cravates.
Au fond, ils savent quoi les cravates et les robes à propos des machines du cerveau ?




http://saynotl.cowblog.fr/images/photos/180pxCambronnebuste.jpg

Et Cambronne veillait sur la musique populaire


 

Jeudi 23 juillet 2009 à 18:31

Battements de paupières douloureux. Battements de paupières irréguliers. Battements de paupières toujours plus long
Fermer les yeux, quelques secondes, les notes se faufilent, s'entourent tout autour de toi  - lointaines
Et le chanteur s'époumonait; il a peur du noir.

La tête appuyée sur le mur bleuasse, les paupières fermées, la respiration difficile, la visage rougi et bardé de trous, sa grand silhouette voutée .Il manquait cruellement de grâce. Grandir ne l'avait pas arrangé. Il se revoyait enfant, vêtu  de son pyjama noir et blanc et de ses chaussons rose fluo. Soupirant, la photographie retomba dans le tas de vieux clichés. L' évidence était sous ses yeux. Depuis plusieurs des jours, les volets ne s'étaient pas ouvert, la porte n'avait été que rarement  franchie : Routine installée fermement, toujours les mêmes choses, dans le même ordre.

Et toujours ce truc
qui revenait

C'est dingo finalement un être humain. Complexe et ridicule

http://saynotl.cowblog.fr/images/pontdechevire.jpg
Non... Laissez.

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