Dimanche 21 décembre 2008 à 21:38

Cela fait bien longtemps que suis pas passé par ici, j'avais presque oublié l'existence de cette page, ces quelques articles fébrilement tapés à la lumière blanchâtre de mon écran;
Depuis j'ai changé de lumière, au final, une lumière jaune-orangée ça peut être que bénéfique, ça amène un peu de vie en somme.


Et puis voilà, me revoilà ici, une soudaine envie de revenir taper quelques phrases dans ce joli rectangle blanc.
Allez savoir, pourquoi ce soir et pas un autre ? Un soir comme les autres, assis seul en face de l'écran qui m'assassine les yeux depuis déjà plusieurs heures, les oreilles planquées sous la chaleur d'un casque, j'ai bien envie de l'arracher ce casque, cela va faire des heures qu'il répète inlassablement le même morceau.

Et pourtant je ne fais rien pour qu'il s'arrête.

C'est peut-être ce morceau qui fait que je suis revenu vers ce beau rectangle blanc. Tellement envoutant ce morceau, depuis plus d'une heure qu'il est dans mes oreilles, plus de deux heures que ces cinq minutes quinze m'accompagne, plus de deux heures que j'ai cette horrible boule dans la gorge,

Et pourtant je ne fais rien pour qu'il s'arrête.

J'ai trouvé ça amusant de voir que ce morceau s'intitulait Finale, et j'ai trouvé ça encore plus amusant de voir que, non, je ne veux pas qu'il s'arrête. Forcement c'est facile de faire le rapprochement, j'ai pas envie que la fin vienne, je redoute le silence qui s'instaure après ces cinq minutes quinze.Un peu comme la vie, une sorte de peur qui m'arrache le ventre chaque jour : Y a quoi à la fin
Forcement je trouve ça idiot, ça sonne ridicule, dans le genre "philosophe raté" quoi.
Mais non, en fait, j'aime bien, ça me parle.

En attendant, je vais continuer de faire tourner ce morceau. Allez- y aussi, enfin si d'aventure quelqu'un passe par ici.



Et puis, par la même occasion, aller voir le film qui va avec

Naissance des pieuvres
- "C'est pas très normal"
- " On s'en fout d'être normal"


 
 

Samedi 27 septembre 2008 à 14:56

Après avoir vu ça, posez vous des questions, interrogez vous sur le pouvoir de la musique et des mots. Il y a quelque chose qui me dépasse là dedans, l'une des choses les plus incroyables de notre petit planète.

Tellement d'émotions, de sentiments qui se dégagent de ça.  Des milliers de personnes réunis pour les mêmes choses. Une sorte de communion à une échelle démesurée.

La musique est un vrai pouvoir. Fichtre, si ça c'est pas le rêve d'un homme ? Unir des milliers de personnes sous un même drapeau, sous une même passion. Je veux faire de la musique

Je vous met au défi de ne rien ressentir en regardant cette vidéo :



Men brought together by the same feelings
 

Mardi 23 septembre 2008 à 21:29

Je commence à peine à me mettre dans l'ambiance "Et si j'écrivais quelque chose sur mon carnet virtuel", et là je me dis: " C'est quoi déjà la nuance de gris que j'utilise ? "
Il y a fort à parier que la couleur ne sera jamais tout à fait la même d'un article à un autre. Foutue palette tiens.
Il en sera ainsi
Et puis pourquoi les salles de code sont-elles si triste ? Vingt personnes qui attendent passivement que le DVD commence. Pas un mot, le souffle du lecteur en fond,  le silence parfois troublé par des narines qui reniflent ou l'une de ces toux typique de ce temps quasi-polaire.
  Tout ces gens qui se sont souvent vu, qui ont passés des heures ensemble et qui pourtant s'obstinent dans un silence qu'ils ne supportent pas.
                                                                               Et pourquoi ce silence ? Fichtre, allez savoir, j'ai cherché sur Google mais j'ai pas trouvé, internet n'a pas réponse à tout. Je suis bien déçu tiens !
Cette après-midi j'ai fait la course avec un frelon, lui, il frelonnait et moi je pédalais. J'ai perdu
 

Lundi 22 septembre 2008 à 22:50

J'aime les  projets, mais je les aime encore plus lorsqu'ils aboutissent : c'est cependant relativement rare
Aujourd'hui je dirais qu'avec un ensemble de "bonne matière", façonner quelque chose à notre image est possible.

Ce petit instant magique où tout se mêle, une cohérence incroyable qui vous colle sur le visage un sourire, un vrai sourire qui vient de vraiment loin : Le sourire qui vous correspond le mieux en somme - on pourra noter que ce sourire n'est pas le plus avantageux dans l'ordre "physique" du personnage, il n'est pas avantageux mais parle tellement qu'au final ...

Un pianiste et un batteur qui ne se connaissent pas, c'est juste ça l'alchimie de la musique, c'est ce que j'appelle Groove .

Pour éclaircir d'avantage la journée, je dirais que le premier commentaire que j'ai eu m'a fait tellement chaud au cœur que j'ai eu envie, une fois de plus de me mettre dans le noir et de taper fébrilement ce qui me passait par la tête.

Vous suivez actuellement le cours de ma pensée.
                J'aime ce principe
Hier j'ai failli coincer ma gaufre sur le placard de ma salle de bain.
 

Mercredi 17 septembre 2008 à 22:32


Sans doute aucun intérêt pour vous de vous attarder sur ces quelques lignes tapées à la hâte par l'un de ces nombreux inconnu peuplant le monde merveilleux d'Internet.
 
  Pourtant vous êtes encore  là, allez savoir pourquoi ?

L'intérêt se révèle être très limité pour moi aussi au final.
 
 Pourtant moi aussi je suis là, les yeux rivés sur l'écran qui m'agresse les yeux depuis que j'ai pris la décision d'éteindre la lumière.
Moi aussi j'ai voulu faire comme dans ces films à l'atmosphère obscure et pesante et dans lesquels le personnage principal, icône caricatural de l'écrivain dans une crise prononcée d'inspiration, s'installe devant son ordinateur à une heure à laquelle les mortels gisent tranquillement sous leurs draps. Et dans la pénombre de la pièce ils travaillent à mettre en forme leur imagination.

Et tout ça pourquoi ? J'en sais fichtrement rien, peut-être la frustration de pas avoir ce petit carnet que les artistes ont toujours sur eux et dans lequel ils inscrivent frénétiquement l'inspiration soudaine.
 Moi aussi j'aimerai avoir un carnet, à défaut j'ai fais ça
 

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