Lundi 22 décembre 2008 à 17:31


Cela va faire trois jours maintenant que j'ai vu ce film dont je vous ai parlé la dernière fois, et voilà trois jours que je suis retombé dans un état proche de la léthargie : L'esprit un peu embrumé, ressassant à grand renfort de musique ces scènes qui m'ont tant marqué, cherchant à comprendre pourquoi je n'ai pas retrouvé ma bonne humeur habituelle.

En y repensant tout le temps, je me suis dis qu'en fait, j'avais tout simplement aimé ce film. Etonnant  que ce soit celui là qui, à première vu peu sembler assez banal; une histoire d'amour, des relations entre les gens, un truc d'assez simple en somme. Et même pendant que les images défilaient devant moi je me disais " C'est bien, le film est bien pensé, c'est bien fait, le jeu des actrices est bon", rien de plus.
Et puis, c'est à la fin quand la musique s'esquisse, une scène quasi-muette, seulement quelques paroles. Et ce là que le charme s'opère, la fin qui fait mal comme on dit, on reste assis, les yeux rivés sur le générique, ébahi, et on se laisse doucement mener par les violons.


Noël va être maussade cette année

Dimanche 21 décembre 2008 à 21:38

Cela fait bien longtemps que suis pas passé par ici, j'avais presque oublié l'existence de cette page, ces quelques articles fébrilement tapés à la lumière blanchâtre de mon écran;
Depuis j'ai changé de lumière, au final, une lumière jaune-orangée ça peut être que bénéfique, ça amène un peu de vie en somme.


Et puis voilà, me revoilà ici, une soudaine envie de revenir taper quelques phrases dans ce joli rectangle blanc.
Allez savoir, pourquoi ce soir et pas un autre ? Un soir comme les autres, assis seul en face de l'écran qui m'assassine les yeux depuis déjà plusieurs heures, les oreilles planquées sous la chaleur d'un casque, j'ai bien envie de l'arracher ce casque, cela va faire des heures qu'il répète inlassablement le même morceau.

Et pourtant je ne fais rien pour qu'il s'arrête.

C'est peut-être ce morceau qui fait que je suis revenu vers ce beau rectangle blanc. Tellement envoutant ce morceau, depuis plus d'une heure qu'il est dans mes oreilles, plus de deux heures que ces cinq minutes quinze m'accompagne, plus de deux heures que j'ai cette horrible boule dans la gorge,

Et pourtant je ne fais rien pour qu'il s'arrête.

J'ai trouvé ça amusant de voir que ce morceau s'intitulait Finale, et j'ai trouvé ça encore plus amusant de voir que, non, je ne veux pas qu'il s'arrête. Forcement c'est facile de faire le rapprochement, j'ai pas envie que la fin vienne, je redoute le silence qui s'instaure après ces cinq minutes quinze.Un peu comme la vie, une sorte de peur qui m'arrache le ventre chaque jour : Y a quoi à la fin
Forcement je trouve ça idiot, ça sonne ridicule, dans le genre "philosophe raté" quoi.
Mais non, en fait, j'aime bien, ça me parle.

En attendant, je vais continuer de faire tourner ce morceau. Allez- y aussi, enfin si d'aventure quelqu'un passe par ici.



Et puis, par la même occasion, aller voir le film qui va avec

Naissance des pieuvres
- "C'est pas très normal"
- " On s'en fout d'être normal"


 
 

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