Mardi 30 juin 2009 à 16:12

Chaleur accablante, chaleur désagréable qui fais que la plupart des êtres humains se dissimulent dans leur terrier sombre.
Et dans cette quête à la fraicheur on a vite fait de se perdre dans quelques occupations saugrenues, écouter le dernier album de Moby par exemple. Et puis finalement on apprécie ces moments de solitude plus ou moins forcée, On y trouve son contentement, on plaint les bacheliers à qui ils restent des oraux
http://www.enterprisemobilitymatters.com/.a/6a00e008d27b9388340115705a7abc970b-800wi

Je ris doucement,appréciant les vagues synthétiques de ce bon vieux Moby qui revient au bon vieux temps de Play. Et c'est chouette ( mais moins,Play reste inégalable )

Je suis retourné au lycée ce matin, rendre mes livres, en suffoquant allègrement tout au long de cette minute de coups de pédales qui me sépare de cette façade aux allures de Pizzeria que j'ai maintes fois voulu orner d'un panneau " Chez Tony- Pizza d'Italie". Et l'espace de trois quarts d'heure j'ai complètement oublié que tout ça c'était fini. On attendait là, discutant de tout et de rien devant une salle de cours comme on l'avait fait pendant trois ans. Les voies familières, les rires familiers.
Je ne me suis pas retourné cette fois-ci, il me reste au moins une occasion d'y retourner.

Aujourd'hui, il fait chaud mesdames et messieurs. Heuresement j'imagine ma maison comme étant hysotherme, une sorte de galcière géante. Et s'il n'en est rien, ça importe peu puisque moi je le crois

Lundi 29 juin 2009 à 1:50

Aller le long des routes nantaises pieds nus.
Déambuler sur la tiédeur du bitume
en écoutant Gainsbourg, Brel ou Coltrane.
Déambuler sur le calme de la terre, se figer l'espace d'un pas et de quelques secondes- Le vent repasse

Je t'en pris ne sois pas farouche,
Quand me viens l'eau à la bouche




Et on se découvre avec horreur, chaque jour on se voit comme un monstre, une tare de plus, et chaque jour je les comprends d'avantage. Et pourquoi ça s'acharne ? On vois les autres, et chaque jour on les envie d'avantage, on se demande pourquoi c'est tout pour nous .

Puis finalement on oublie tout au contact d'un sol chauffé par les projecteurs, on se laisse porter par une excitation générale, on se laisse porter par cette cohésion, cet esprit qui nous unis tous.
UN,DEUX, UN, DEUX, TROIS ,QUATRE !

Et le reflet nous rattrape.

Dimanche 28 juin 2009 à 19:11

Pour ces moments là, j'aime la vie et j'aime la musique

27 Juin 2009- Hecleptique on the stage http://saynotl.cowblog.fr/images/EnsCeintre.jpg
Thanks mates


Mardi 23 juin 2009 à 1:20

Curiosité que le monde magique d'Internet. Un jour, par un élan de volonté pseudo-biographique, on se lance dans la création d'un blog, un espace "personnel" on l'on vient entasser le bordel qui traîne dans notre tête. Puis après quelques semaines, on l'oublie, on y repense de temps à autres, puis on l'oublie de nouveau. Et puis un jour, quelque chose en vous vous fait y revenir. Déposer brièvement quelques lignes parce qu'on en a ressenti le besoin.
Le besoin, entendez-vous ça ? Comment pourrais-je avoir besoin de déblatérer un flots de futilités sur un rectangle blanc ? 
Mais soit, me voilà.

Si je regarde ma dernière publication, je me dis que depuis décembre, je n'ai rien fais. J'ai subit, j'ai attendu, espérer et son contraire, j'ai vu et revu cent fois les mêmes visages, j'ai suivit et j'ai décroché. Depuis décembre j'ai vécut ma vie de lycéen lambda. Fondu dans la masse comme je le fais depuis que je suis petit. Surtout, ne pas déranger. Et j'ai pesté nuit et jour contre cette routine qui m'accompagne depuis si longtemps déjà.
Puis il faut que ça s'arrête.
Une semaine.
6 jours - "J'ai encore le temps, c'est dans longtemps "
   5 jours - "Rien d'alarmant !"
4 jours - " C'est bientôt quand même..."
3 jours - " Il me reste 3 jours, ça va ! Profitons ! "
2 jours - " Après demain, tout sera fini"
1 jour - "Demain je partirais d'ici. Demain je quitterais mon cocon verni dans lequel j'évolue depuis plus de trois ans."
D-Day - On se retourne une dernière fois vers ce lieu si familier, tellement que l'on en a oublié les couleurs criardes qui mettent du bâume au coeur.

Et on dit adieu à tellement de personnes à la fois que forcement, on se sent mal, c'est déroutant. " A une prochaine ! " lance-t-on sur un air faussement joyeux, car on sait qu'il n'y aura surement jamais de "prochaine" et que ces gens là, tu les barres de la liste. Parce que ces gens là ne sont pas tes "amis", juste des gens avec qui tu échangeais quelques mots à l'occasion, entre deux couloirs. Et même s'ils ne représentaient pas grand chose dans ta vie, finalement, ils faisaient partie de ton quotidien, et en trois années, bougre d'idiot, tu t'y étais attaché.
It is over mates. Farewell.
"Et Monsieur Dulorier disait - But, c'est la vie"


Et nous continuons d'avancer.
 

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