Mercredi 12 août 2009 à 1:01

Splendeur de la Lune, bercée de notes, bercée de cris, bercant les corps vibrants.
Elle luisait chaque soir devant lui, pour lui pensait-il. Chaque soirs différente, mais sa fascination restait la même. Ses petits yeux verts prenaient toujours le temps de la trouver, sans se presser, ils furetaient, s'accrochant aux lueurs de la bas. Chaque fois la sensation était la même, chaque fois pourtant il la ressentait différemment, quelque chose n'était pas comme  hier.
Accroché à sa balançoire il s'amusait de la voir jaune ce soir là. Derrière sa couverture de nuages elle se montrait presque solaire. Les feuilles la faisaient disparaître de temps à autre, mais son cercle finissait toujours par se discerner dans les feuillages.
Il l'aimait en tout point. Elle était toujours là, éclairant ses yeux partout dans le monde. Espérant qu'elle soit aussi la dans les endroits qu'il n'avait pas encore visité, attendant sa rencontre partout où il allait.
Toujours surprenante.

Mais il aurait voulu la bercer de ses notes à lui. Jouer sa blancheur, jouer sa fraicheur, jouer sa beauté.
Jouer aussi ses yeux verts surlignés de noir. Parce que les choses changent.
Chaque fois qu'elle le quittait, le laissant dans une pénombre incertaine appuyée par l'astre du jour qui se lève, il se trouvait bien seul.
L'implorer de rester là n'aurait servi à rien, elle était tellement volatile.

Et puis, savoir que tout est perdu, ou plutôt que rien n'est à gagner puisque rien ne marchera. Parce que finalement on contrôle pas ça, qu'elle me contrôle sans le savoir et qu'elle évolue comme elle le sent, contrôlée par d'autres.  Bientôt peut-être, elle est bercée d'espérance, d'autre sont bercés de désillusions et de déceptions. Contemplant du haut de leurs âge le parcours médiocre de  leur vie, on l'aimerait meilleur. Il n'y a pas de fatalité la dedans, juste des êtres suffisamment idiots pour se complaindre la dedans.

Je ne veux pas plagier, mais j'affirmerais que je n'aime pas l'amour.

Par http://www.meubles-et-plus.fr le Mercredi 27 juillet 2016 à 2:47
Quant à elle, elle vivait dans son monde vieillissant, entre glamour et mort.
Par burberry pas cher le Mardi 11 octobre 2016 à 5:30
voletant dans un vent qui manquait cruellement d'iode.
 

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